La Suzuki DR-Z400 existe depuis plus de deux décennies et depuis, cela n’a pas beaucoup changé. C’est parce que ce n’est pas nécessaire. Disponible en version enduro et supermotard, la DR-Z400 jouit d'un culte enviable grâce à son ambiance simple et rentable.
Les pilotes tout-terrain et les hooligans de la rue adorent le moteur monocylindre percutant du DR-Z, sa construction relativement légère et ses possibilités de mise à niveau infinies. Si c'est votre cas, vous serez heureux de savoir que Suzuki vient de proposer au DR-Z une mise à jour majeure, ajoutant un nouveau style, une injection de carburant et une poignée d'autres améliorations.
Désormais rebaptisé DR-Z4S (double sport, ci-dessus) et DR-Z4SM (supermoto), le nouveau DR-Z arbore plus qu'un simple lifting. Les changements commencent par un tout nouveau cadre à double longeron en acier et un sous-châssis en aluminium, soutenus par de nouveaux composants de suspension KYB réglables aux deux extrémités. Un bras oscillant en aluminium complète l'ensemble du châssis.
La prochaine étape est le tout nouveau moteur DACT monocylindre à quatre soupapes de 398 cm3 du DR-Z, désormais doté d'une injection électronique de carburant, d'un accélérateur électronique et d'un embrayage à glissement assisté. Il présente un profil de came à levée plus élevée, une nouvelle conception de piston, des bougies d'allumage doubles en iridium, des soupapes d'admission en titane et des soupapes d'échappement remplies de sodium. Il n'y a pas encore de mot sur les chiffres de puissance et de couple du DR-Z, mais nous nous attendons à ce qu'il soit une petite bête percutante.
Une mise à jour majeure est le nouveau package électronique de la Suzuki DR-Z. Une première pour le DR-Z, il comprend des modes de conduite commutables, un contrôle de traction et un ABS. L'ABS peut être désactivé soit uniquement sur la roue arrière, soit sur les deux roues ; parfait pour les pilotes de dirt bike expérimentés et les coureurs de supermotard.
Il y a un éclairage LED tout autour, tandis que le tableau de bord est une unité LCD relativement modeste.
Le DR-Z a également fait peau neuve, tout en conservant son esthétique svelte de moto tout-terrain. Les plastiques sont sculptés et plus modernes, et le tout semble un peu moins utilitaire et un peu plus audacieux. La nacelle de phare non traditionnelle est une belle touche.
Un nouveau 8,7 litres mince [2.3-gallon] se trouve en haut, tandis qu'une boîte à air redessinée se cache sous la carrosserie. Une fermeture rapide sur le côté gauche libère le couvercle latéral gauche, offrant un accès rapide au filtre à air. D'autres changements notables incluent le radiateur, l'échappement, la selle, des repose-pieds plus larges et un guidon effilé.
Fidèles à la formule éprouvée DR-Z, les Suzuki DR-Z4S et DR-Z4SM sont séparées par leur suspension et leurs roues. Le DR-Z4S reçoit une paire de roues 21F/18R dignes de la saleté, avec une suspension de 280 mm à l'avant et de 296 mm à l'arrière.
Comme on peut s'y attendre, le DR-Z4SM roule sur des roues de 17 pouces, avec 260 mm et 277 mm de débattement, à l'avant comme à l'arrière. La suspension avant des deux vélos est réglable en compression et en rebond, tandis que l'amortisseur arrière est réglable en compression, en rebond et en précharge. Les deux modèles utilisent une tringlerie d’amortisseur arrière progressive.
Avec les Suzuki DR-Z4S et DR-Z4SM, la marque japonaise a réussi une astuce que très peu d'entreprises peuvent réaliser. Ils ont pris une moto bien-aimée et l'ont modernisée, sans perdre aucun des traits qui l'ont rendue si populaire au départ.
On ne sait pas quand (ni où) le DR-Z arrivera chez les concessionnaires, ni ce qu'il coûtera. Mais nous attendons avec impatience.
Source : Suzuki